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Béla Tarr (hongrois)

  • Photo du rédacteur: cinemadesbalkans3
    cinemadesbalkans3
  • 25 oct. 2024
  • 1 min de lecture

Ce cinéaste hongrois a pour particularité d'avoir une œuvre scindée en deux.

La première, son œuvre de jeunesse, est de type néo-réaliste et s'attache à décrire des difficultés

concrètes de la jeunesse hongroise avant la chute du mur. Sa particularité consiste en une

application si radicale de ses partis pris documentaires -inspiration de John Cassavetes- qu'il en

résulte une violence formelle écrasante contournant la censure.

La seconde partie de son œuvre, réalisée après la chute du mur, est d'un lyrisme noir. Tarr a alors à

cœur de montrer dans des œuvres stylisées, allégoriques et cauchemardesques, l'ampleur du

désenchantement du monde qui, après les guerres et la chute des grandes idéologies, se retrouve usé

et vide de mystiques, pris dans un champ de ruine. Un monde où seule la prise de conscience que «

Dieu est mort » peut amener, un tout petit peu, de rédemption. Mais le pessimisme de l’œuvre n'est

pas non plus total, dans la mesure où le mystère et la foi peuvent encore se glisser par quelques

petits interstices et illuminer, faiblement, le destin de l'humanité.

Films emblématiques:

● Nid familial

● Le Tango de Satan

● Les Harmonies Werckmeister




 
 
 

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